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La belle histoire de Thales - Saison 4 - Épisode 03

Thales à l’International

TRT (+ Omera) - France et Thales MBLE 

TRT (+ Omera France)
1er janvier 1990: L'acquisition par Thomson-CSF de toutes les activités militaires de Philips en France et en Belgique se traduit en France par la reprise des activités défense de TRT et d’Omera; et en Belgique par celle de MBLE (Manufacture Belge de Lampes Électriques).
TRT (Télécommunications Radioélectriques et Téléphoniques) et Omera

La SIPL (Société Industrielle des Procédés Loth),  [1] filiale de Philips, devient TRT en 1952. Elle emploie alors 300 personnes à Paris et 350 à Brive, [2]  mais ses effectifs atteignent 4 800 personnes en 1986. Sa branche armement et optronique acquiert Omera (société d'Optique, de Mécanique, d'Électricité et de Radio) en 1959 et le CRIF [3] (Centre de Recherches Industrielles et de Fabrication) en 1972.
Sa branche avionique et communications est renforcée, en 1985, par l’acquisition de Socrat (Société de Construction RAdio-Téléphonique).
Les activités radar d’Omera sont cédées à Thomson-CSF en 1988. Cette année-là, TRT est divisée en deux sociétés : l’une, civile, avec 2200 personnes et l’autre, militaire, avec 2000. La première reste dans le groupe Philips et la seconde rejoint Thomson-CSF au 1er janvier 1990 pour donner naissance à Thomson-TRT Défense (TTD).
La société TRT a contribué de manière indirecte à l’internationalisation de Thomson-CSF par ses liens avec les autres ex-filiales de Philips.

Sites historiques : Paris, Brive, Lunéville, Le Plessis Robinson et Dreux.

Thales Belgium
1911: Fondation de la Manufacture Belge de Lampes Électriques (MBLE) qui est la plus grande fabrique de composants et assemblages électroniques Belge. Cette entreprise était un fleuron de l'industrie et de l'innovation en Belgique.
L'entreprise fabriqua tout d'abord des ampoules d'éclairage à incandescence sous la marque «MAZDA» (en référence à Ahura Mazda, le dieu qui rendait la lumière visible, dans la Perse antique).

Installée à Tubize près de Bruxelles, MBLE Défense est la division militaire de la filiale belge de Philips depuis 1957. Elle produit essentiellement des éléments de l’avion F-16, et participe au programme national de radios de combat (BAMS) dans les années 80.
Son principal produit est l’équipement de radiocommunication militaire HF/BLU PRC/VRC-600, de conception modulaire. Il en existe plusieurs versions, dont les postes pour véhicules VRC-672 de 20 Watts et VRC-683 de 100 Watts. 
Elle emploie alors environ 200 personnes
En 1990, elle est reprise par Thomson-CSF et devient TEB (Thomson-CSF Électronique Belgique). TEB absorbera les activités défense de Bell Téléphone (filiale d’ITT puis d’Alcatel), et rejoindra plus tard Thales Communications.Installée à Tubize près de Bruxelles, MBLE Défense est la division militaire de la filiale belge de Philips depuis 1957. Elle produit essentiellement des éléments de l’avion F-16, et participe au programme national de radios de combat (BAMS) dans les années 80.

Son principal produit est l’équipement de radiocommunication militaire HF/BLU PRC/VRC-600, de conception modulaire. Il en existe plusieurs versions, dont les postes pour véhicules VRC-672 de 20 Watts et VRC-683 de 100 Watts. 
Elle emploie alors environ 200 personnes
En 1990, elle est reprise par Thomson-CSF et devient TEB (Thomson-CSF Électronique Belgique). TEB absorbera les activités défense de Bell Téléphone (filiale d’ITT puis d’Alcatel), et rejoindra plus tard Thales Communications.

[1] Arthur William Loth, né le 8 mai 1888 à Rennes et décédé le 3 avril 1957 à Malestroit, est un savant français à l'origine en 1920 d'un système de navigation pour l'aviation qui porte son nom.

Le guidage de Loth: L'idée était de fournir aux avions un moyen de naviguer de nuit ou par mauvais temps, ce qui était considéré au début des années 1920 comme un progrès permettant de multiplier par deux la vitesse des aéronefs sur les longues distances.

[2] Voir La Montagne : “1921 Création, à Paris, de la Société Industrielle des procédés Loth (SIPL) dont la direction technique est assurée par William Loth qui s’est intéressé au radioguidage et dépose des brevets.” 

[3] CRIF : Centre de recherches industrielles et de fabrications. Le CRIF est chargé de l’étude de l’allumeur à influence de la mine de l’obus de 155 mm OMAC. Cet allumeur doit être capable de supporter l’accélération d’inertie au départ du coup de canon, exigence à laquelle ne sont pas soumis les allumeurs à influence analogues des mines antichars du Génie (mine HPD). sur Irsem

 

Un Siècle: “la CRIF, une petite société ayant des difficultés à industrialiser une mine antichar qu’elle a créée. Il faut trois ans à TRT pour y parvenir et produire la HPD1 utilisant un détecteur à double effet, sismique et magnétique. Elle est vendue à 165 000 exemplaires. La HPD2, arme « intelligente », lui succède à partir de 1987.” Voir aussi ici