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La belle histoire de Thales - Saison 4 - Épisode 02
Thales à l’International
Thales Netherland - TNL
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1922 : Signaal est fondée à Hengelo sous le nom officiel de NV Hazemeijers Fabriek van Signaalapparaten, pour produire, sous licence Siemens, les équipements de conduite de tir de deux nouveaux navires de la marine de guerre néerlandaise, le Sumatra et le Java.[1] Le radariste Signaal est situé à #Hengelo près de la ville d’Enschede et de la frontière allemande.
La compagnie connaît une croissance rapide à l’export en Europe et se voit associée au développement du premier radar hollandais. L’usine d’Hengelo passe sous contrôle allemand en 1940, mais une partie du personnel a pu gagner le Royaume-Uni et y travailler, en particulier sur les radars.
Signaal est nationalisée après la guerre et prend le nom de Hollandsche Signaalapparaten NV. Son activité se diversifie vers le sonar, la conduite de tir terrestre, les calculateurs et la gestion du trafic aérien (ATC).
Le gouvernement néerlandais cède le contrôle de la compagnie à #Philips en 1956. Les effectifs dépassent bientôt 5 000 personnes.
En plus d’Hengelo, Signaal a des implantations à Apeldoorn, pour l’ATC et des liens avec le laboratoire Van der Heem de La Haye, spécialisé dans les mesures acoustiques sous-marines (Van der Heem est une société diversifiée qui a fabriqué très tôt des postes de radio grand public, mais aussi des moteurs de Vélosolex, et que Philips a reprise dans les années soixante-dix).
Signaal fournit aux marines néerlandaise et allemande la plupart de leurs radars et de leurs systèmes de combat pour navires de surface. Les exportations sont importantes vers l’Asie, l’Amérique du Sud et le reste de l’Europe. Avant sa reprise par Thomson-CSF, Signaal doit cependant réduire ses effectifs pour s’adapter à la baisse des crédits militaires.
Les Pays-Bas connaissant un taux de chômage assez faible, cette restructuration ne crée heureusement pas trop de problèmes sociaux.
C’est la première grande acquisition du groupe dans le domaine de la défense qui ne se situe pas dans un contexte d’expansion : jusqu’alors les fusions étaient suivies d’embauches et non de licenciements.
Thomson-CSF reprend les activités de défense de Philips en Europe au 1er janvier 1990, dont Signaal, à qui il donne la responsabilité des systèmes navals de combat de surface pour l’ensemble du groupe dans le cadre d’une nouvelle division NCS (Naval Combat Systems), les liaisons avec la marine française étant assurées par le centre NCS de Bagneux.
La conduite de tir terrestre (FlyCatcher…) relève de la nouvelle division SDS (Systèmes de Détection de Surface), située elle aussi à Bagneux, mais elle garde en fait une certaine indépendance.
Signaal conserve par ailleurs certaines activités propres de sous-traitance. C’est ainsi que, dans le cadre d’un accord international entre les États-Unis et les Pays-Bas, de nombreuses antennes destinées aux chasseurs F-16 sont fabriquées à Hengelo.
L’activité sonar fait double emploi avec celle de Thomson-Sintra ASM et exporte peu ; elle est arrêtée, le marché néerlandais à lui seul ne justifiant plus sa poursuite.
Les autorités néerlandaises ayant choisi @Raytheon pour leurs nouveaux équipements de contrôle de la navigation aérienne, le centre d’Apeldoorn est cédé à ses cadres, en 1994, et devient le Holland Institute of Traffic Technology (HITT). L’effectif de Signaal est alors d’environ 3 000 personnes, concentrées à Hengelo et à Zoetermeer, près de La Haye.
Spécialisé dans les télécommunications militaires, le centre de Huizen emploie 300 personnes dans cette ville située au sud-est d’Amsterdam et au nord d’Hilversum. Il rejoint la branche communications de Thomson-CSF.
1954: Usfa (Ultra Sonore Fabriek) fabrique des produits spéciaux (fusées de proximité, optronique) à Eindhoven, fief traditionnel de la compagnie. Des postes de radiocommunications militaires sont conçus et produits à Huizen.
Usfa, avec son effectif de 200 personnes à Eindhoven, est rattachée au 1er janvier 1990 à l’optronique de Thomson-CSF. Elle poursuit toutefois la fabrication de fusées de proximité pour obus de petits calibres, sous contrat notamment de la marine néerlandaise.
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[1] L'entreprise a été fondée en 1922 sous le nom de NV Hazemeijers fabriek van Signaalapparaten. Cette création est née du désir de la Marine Royale néerlandaise d'équiper les navires Hr. Ms. Sumatra (1926) et Hr. Ms. Java d'un système de conduite de tir moderne. Le système allemand s'était avéré de loin supérieur à celui des Britanniques, mais en raison du Traité de Versailles, il ne pouvait plus être produit en Allemagne, car celle-ci n'était plus autorisée à posséder une industrie de défense. Cela a été contourné lorsque le fabricant, Siemens & Halske, a créé une entreprise écran à La Haye, l’Internationale Patenthandel (IPATH). Grâce à une construction impliquant la Marine Royale, l'IPATH et l'entreprise Hazemeijer, le précurseur de Signaal a vu le jour." in Hollandse Signaalapparaten - Wikipedia