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La belle histoire de Thales - Saison 3 - Épisode 2

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Brest

1957, poussé par la DATAR pour industrialiser la Bretagne et confronté à une croissance importante de l’activité, Maurice Ponte, dirigeant de la Compagnie Générale de Télégraphie Sans Fil (CSF) décide de créer un nouvel établissement à Brest.

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1963, la toute nouvelle usine CSF sort de terre.  
Les premières activités portent sur la production de matériels transférés du centre de Malakoff : radars de recalage et de navigation du Mirage IV, radars de patrouille maritime (DRAA2A et B), brouilleurs aéroportés (Chipiron), sous-ensembles de missile et de systèmes d’armes et atelier de maintenance pour le système HAWK 

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À la fusion entre la CSF et Thomson-Brandt en 1968, le Centre Électronique de Brest (CEB) devient une unité de production rattachée à la Direction des Centres Industriels du Groupe au profit des Divisions. Le CEB va industrialiser et produire des matériels de nature très différente : radars sol ; caméras pour la télévision ; postes émetteurs pour la gendarmerie ; radars de conduite de tir du Roland…  

Début 80, le CEB absorbe le site de Morlaix et devient le CEBM. Il participe également au développement de plusieurs radars dont le radar TRS 2620 de surveillance de champ de bataille pour le système CROTALE et le brouilleur marine JANET

Parallèlement, en mai 1969, le Département Activités Sous-Marines (DASM) est créé sur le site pour poursuivre les activités de guerre des mines de Cagnes sur Mer en proximité de la base sous-marine.  

Le CEBM est rattaché à RCM en 1989. Vient une phase de contraction de la production et des développements sur le domaine RCM avec l'externalisation de Morlaix en particulier. Le transfert d’activités se poursuit dans la GE navale, les détecteurs et brouilleurs aéroportés. Les activités civiles et spatiales se développent.  

Le site va aussi prendre progressivement la complète responsabilité des radars et systèmes de surveillance et de patrouille maritime.  

Thomson-Sintra ASM confie au site de Brest, les activités civiles les pôles d’électronique de puissance et de mécanique marine et transfère d’Arcueil la lutte anti sous-marine aéroportée dont le FLASH qui va devenir le best-seller mondial 

Le 1er janvier 1999, le regroupement de RCM et de Dassault Électronique renforce les capacités du Centre dans l’ingénierie matérielle de GE, l’ingénierie de grands systèmes ISR et le support client. Le CEB prendra une implication plus forte dans SPECTRA le système d’autoprotection du Rafale jusqu’à son intégration complète en 2009.

Après la création de la nouvelle Division Systèmes de Mission de Défense de Thales (DMS) en 2009, le Centre Thales Henri Nomy voit le regroupement des activités de lutte sous la mer, de guerre électronique navale et aéroportée et de renseignement-surveillance-reconnaissance sous une même entité juridique puis en 2018 dans un établissement unique. Il est porteur d’enjeux majeurs sur la dronisation de la guerre des mines (MMCM), et les grands programmes de renseignement (Archange).