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La belle histoire de Thales - Saison 3 - Épisode 10
Les Sites Emblématiques du Groupe
Élancourt DMS
Eté 1993, déménagement de RCM Malakoff à Élancourt dans un bâtiment neuf construit pour l’occasion avec jardin intérieur, baptisé René Mouchotte. Il est situé au lieu-dit La Clef de Saint Pierre à et à proximité de Charles Nungesser, le bâtiment du grand concurrent de l’époque, Dassault Electronique.
Le Rafale doit être équipé du radar Thomson-CSF RBE-2, radar à balayage électronique deux plans. Dassault Électronique est associé au programme. En effet, pour maintenir deux équipes « concurrentes », la DGA a décidé de prolonger la coopération initiée en 1976 pour le RDI entre les deux constructeurs de radars aéroportés. Afin de la rendre plus efficace, la DGA a recommandé la création d’un GIE entre les deux parties.
Janvier 1998, privatisation de Thomson-CSF. L’État devient alors minoritaire dans le capital de Thomson-CSF. Denis Ranque est nommé Président d’un groupe renforcé par Dassault Électronique et les activités de défense d’Alcatel.
Fin 1998 est créé Detexis via la fusion de Dassault Electronique et des deux divisions de Thomson CSF, spécialisées dans les radars, la guerre électronique et les outils de détection et de communication embarqués à bord des avions.
Entre 2000 et 2005, à la suite de cette fusion, les deux activités sont progressivement regroupées au sein du bâtiment Nungesser de Dassault Electronique. Puis l’ancien bâtiment RCM de Mouchotte est loué à EADS (devenu Airbus depuis).
Le bâtiment Nungesser, bâti dans les années 80, était constitué d’un ensemble architectural en deux blocs reliés par un petit bâtiment central.
L’architecture des deux blocs était assez différente : un bâtiment compact de six étages de forme octogonale avec des dépendances et un ensemble de bâtiments moins haut entourant une vaste cour carrée.
Thales Optronique Élancourt
Au milieu des années 2000, le Groupe Thales décide de regrouper ses activités industrielles dans un nombre réduit de grands centres. Les objectifs sont de faire des économies d’échelle et de pallier à la multiplication des installations, surtout en région parisienne, résultat des acquisitions successives de la décennie précédente. C’est ainsi que la décision est prise de regrouper sur le site d’Élancourt les activités Radar et Guerre Électronique de DMS restées en région parisienne (un centre dédié à ces activités avait été construit dans la région bordelaise), et les activités Optroniques
L’installation des activités optroniques sur le site existant d’Élancourt nécessite la création de nouveaux bâtiments en particulier pour la production des nacelles (au premier plan sur la photo).
Thales Optronique déménage à Élancourt en 2008 dans un bâtiment jouxtant DMS.
Sur un des côtés du bâtiment, une partie plus élevée permet la réalisation d’une tour de visée plus vaste que celle de Guyancourt et particulièrement importante pour la mise au point de la nacelle RECO-NG, le plus gros équipement optronique réalisé par Thales.
Les activités Électronique de Missile, rattachées un temps aux activités Radar et Guerre Électronique, étaient déjà implantées sur ce site d’Élancourt.
Ces activités furent regroupées dans Thales LAS France dans les années 2010 et rejoignirent la Busines Line désormais appelée Optronique et Electronique de Missiles (OME).
Après le changement de nom du Groupe Thomson-CSF rebaptisé Thales fin 2000, le nom du site devient tout simplement Thales Élancourt.