Toutes les actualités

La belle histoire de Thales - Saison 2 - Épisode 11

Les Bâtisseurs du groupe

Marcel Roulet

Marcel Roulet Président de Thomson de 1996 à 1998 est ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur de l'École nationale supérieure des télécommunications (ENST).

Il a occupé notamment d’importantes fonctions au Ministère des Télécommunications, notamment en tant que Directeur Général des Télécommunications à la DGT, Directeur Général des Postes et Président de France Télécom.

Il est nommé Président de Thomson SA en 1996 à la suite d’Alain Gomez.

Le journal Les Echos publie un article le 22 février 1996 annonçant sa nomination en tant que Président du Groupe Thomson, intitulé :  

  • Marcel Roulet, une carrière sous le signe des Télécoms

« Marcel Roulet, nommé mercredi par le gouvernement à la tête de Thomson, devra réussir chez l'électronicien la privatisation qu'il n'a pas pu mener à terme à France Télécom, dont il fut président pendant neuf ans jusqu'en août dernier. »

L’objectif principal fixé par le Gouvernement à Marcel Roulet était donc de mener à bien la privatisation du Groupe Thomson.

Après l’examen de nombreuses possibilités, Marcel Roulet accomplit sa mission puisque la privatisation du Groupe Thomson intervint en mars 1998.

Le journal La Dépêche publie un article le 15 avril 1998 concernant les détails de la privatisation du Groupe.

  • THOMSON-CSF: Naissance d'un géant français d'électronique et de défense.

« Comme prévu, le gouvernement et les industriels ont annoncé hier les modalités de constitution d'un grand groupe d'électronique professionnelle et de défense, constituée autour d'un Thomson CSF privatisé et renforcé par des apports d'Aerospatiale, Dassault et Alcatel.

Thomson CSF (38,5 mds de F de chiffre d'affaires) va absorber Dassault Electronique (4,9 mds F de chiffre d'affaires), la filiale de Dassault spécialisée dans l'informatique militaire embarquée (Mirage 2000, Rafale, char Leclerc), les autodirecteurs de missiles, la guerre électronique, mais aussi la monétique et les terminaux de paiement via sa filiale Dassault AT.

Thomson CSF va également absorber les activités d'Alcatel Alsthom dans le domaine des télécommunications militaires, qui représentent environ 4 milliards de F de chiffre d'affaires.

Dans le domaine des satellites, Thomson CSF va reprendre les activités d'Aerospatiale, et constituer avec Alcatel Alsthom une Société commune des satellites, dont le groupe détiendra 49 % contre 51 % à Alcatel.

En échange de ces apports, Alcatel, Dassault Industries, Aérospatiale, vont prendre une participation dans Thomson CSF. »