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La belle histoire de Thales - Épisode 12
Diodes Laser
En 1963 à RPC Puteaux [1], les premières diodes laser fonctionnant en impulsions à basse température sont étudiées pour la séparation isotopique de l’uranium.
En 1972 au LCR, les premières diodes laser à fonctionnement continu à température ambiante font l’objet de recherches en vue de télécommunications sur fibres optiques: leur puissance est de quelques mW.
Les travaux se poursuivent pendant les années 80 et 90. En 2005, TLD (Thales Laser Diodes) entreprend la fabrication de réseaux de diodes laser de 1 kW de puissance à puits quantique [2] pour le pompage de lasers solides.
Une évolution technologique majeure qui a ouvert la voie à de nouvelles possibilités dans de nombreux domaines, de la médecine à l'industrie en passant par la recherche scientifique.
[1] Autour de 1950 un département de recherches physico-chimiques (RPC), rassemblant une soixantaine de personnes est installé à Puteaux. Il s'agit d'étudier les matériaux utilisés dans les tubes mais les résultats de ce laboratoire peuvent déboucher sur d'autres composants comme les condensateurs pour laquelle est créée en 1951 la société « Le Condensateur Céramique » (LCC). C'est également au RPC, dirigée par André Danzin, qu'à partir de 1953, est assignée la tâche de développer des transistors au germanium dont les balbutiements datent de 1948 aux Bell Labs. sur Compagnie générale de télégraphie sans fil — Wikipédia
[2] Un puits quantique est une zone de l'espace dans laquelle le potentiel ressenti par une particule quantique atteint un minimum. Il s'agit d'un puits de potentiel dont les petites dimensions entraînent une différence entre les prédictions de la mécanique classique et celles de la mécanique quantique.